La personne âgée
Partie 1 : Le vieillissement
Partie 2 : Le vieillissement biologique
Partie 1 : Le vieillissement
VIEILLIR ... à quoi cela correspond ?
Le Larousse propose plusieurs définitions du mot "vieillissement" :
" Fait de devenir vieux, ensemble des phénomènes qui marquent l'évolution d'un organisme vivant vers la mort par exemple, le vieillissement de la peau"
"Affaiblissement naturel des facultés physiques et psychiques dû à l'âge"
"Fait pour un groupe de voir sa moyenne d'âge s'élever progressivement : Vieillissement du personnel d'une entreprise. (Le vieillissement de la population atteint tous les pays développés où il pose des problèmes d'ordre économique [répartition des actifs et des non-actifs, charges des retraites, frais de santé] et social.)"
On peut repérer certaines notions telles que :
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l'évolution vers la mort,
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les modifications des facultés physique et/ou psychiques,
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les répercutions sociales
La compréhension de l'impact du vieillissement sur la personne permettra d'assurer la prise en charge des personnes âgées dans un contexte de bientraitance .
1 - Les notions liées au "vieillissement"
Certains changements anatomiques et physiologiques associés à la vieillesse vont débuter plusieurs années avant l’apparition de signes extérieurs. Cela va commencer progressivement à partir de la quarantaine et se poursuivre jusqu’à la mort (c'est-à-dire jusqu’à ce que l’organisme ne puisse plus s’adapter).
Le vieillissement est donc un processus continu et progressif d’altération naturelle qui commence tôt dans l’âge adulte et qui modifie les fonctions de l’organisme.
Le déclin des fonctions organiques lié au vieillissement des tissus, et la modification de l’aspect général du corps (…) se fait sans qu’on ait à le décider, notre corps change, notre rythme se ralentit, etc.
Ce processus physiologique* est appelé "sénescence".
A l’opposé, on retrouve le vieillissement pathologique qui, en plus du processus de sénescence normal comprend la présence de maladie : démence, ostéoporose, insuffisance cardiaque, etc. (…). On parle alors de "sénilité".
*Qui concerne l'activité de l'organisme humain
Il existe d'ailleurs une spécialité médicale qui se consacre à la personne âgée et aux maladies dues au vieillissement : la "gériatrie" (provient du grec gerôn, qui signifie « vieillard »). Ce secteur de santé est en pleine croissance du fait de l’évolution démographique.
Les objectifs de cette spécialité médicale, dans laquelle la prise en charge du patient est globale, sont de maintenir ou au besoin de restaurer l’autonomie fonctionnelle des personnes âgées.
Les médecins titulaires de cette spécialité sont des "gériatres".
Notons qu’on associe souvent la gériatrie à la "gérontologie", science qui s’intéresse à l’étude du vieillissement humain au sens large, et notamment aux phénomènes biologique, psychologique, sociologique, démographique ou encore de santé publique liés au vieillissement.
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Relier chaque terme à la définition qui lui correspond :
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Repérer à quelle définition correspond chaque situation présentée :
2- Les "différentes étapes" de la vieillesse
De nombreux termes sont utilisés pour désigner les personnes âgées :
retraités, seniors, aînés, vieillards, 3e âge, 4e âge…
mais à quel âge est-on « vieux » ?
En pratique, la frontière entre âge adulte et vieillesse est franchie vers 65 ans (selon L’OMS : Organisation Mondiale de la santé) et coïncide avec la cessation de l'activité professionnelle. Avec l'allongement de la durée de vie (en bonne santé), la retraite synonyme de vieillesse n'est plus d'actualité. Les plus de 65 ans constituent un groupe de population hétérogène*.
*composé d'éléments de natures différentes
De manière chronologique, on distingue le 3e âge pour les personnes âgées de 60 à 75 ans, période qui correspond souvent à des retraités actifs et en bonne santé. Ici, les séniors sont bien insérés dans la vie sociale et économique et jouent un rôle important dans la solidarité familiale, souvent grand-parents, ils gardent les petits enfants, ils aident financièrement les enfants. Ils ont des loisirs, ils participent à la vie politique, associative, voire ils ont encore un emploi. A cela il faut ajouter l'aide qu'ils apportent aux parents très âgés et dépendants.
Le 4e âge commence aux alentours de 75 ans. C'est une phase au cours de laquelle le risque d'isolement apparait, et où la santé se dégrade durablement. La solidarité familiale semble s'inverser avec des personnes âgées de plus en plus aidées par leur entourage. Elles adaptent leur logement, ont recours à des services d'aide à la personne.
Au-delà de 85 ans, c'est le 5è âge, marqué par un risque accru de perte d'autonomie et de grande fragilité. La majorité des français préfère le maintien à domicile, mais lorsque ce n'est plus possible, les personnes rentrent souvent en EHPAD (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes).
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Replacer les différentes notions selon l'âge qu'elles représentent :
3- La place de la personne âgée dans la société
On ne peut pas parler de la place que prend une partie de la population sans présenter quelques chiffres.
Tous les chiffres proviennent du site de l'INSEE (institut national de la statistique et des études économiques).
Les données peuvent être consultées directement sur le site de l'INSEE en cliquant directement sur les illustrations.
part des personnes selon le territoire
part des personnes selon l'âge sur la population française totale
Projection de population à l'horizon 2070
Le nombre de personnes âgées en France est important. Le vieillissement de la population relève de plusieurs facteurs :
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l’espérance de vie est croissante depuis des décennies ; on vit de plus en plus longtemps ;
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le taux de natalité reste en dessous de deux enfants par femme en âge de procréer :
En 2023, 678 000 bébés sont nés en France, soit 48 000 naissances de moins qu’en 2022.
Depuis 2011, les naissances ont été chaque année moins nombreuses, à l'exception d'un rebond en
2021, (année marquée par les conséquences de la crise sanitaire).
La population féminine de 20 à 40 ans (âges où les femmes sont les plus fécondes) a globalement
diminuée depuis le milieu des années 1990 et marque un palier depuis 2016. Le nombre de naissances
dépend à la fois du nombre de femmes en âge de procréer et de leur fécondité. Les évolutions récentes
s’expliquent donc davantage par l’évolution de la fécondité. En 2023, l’indicateur conjoncturel de
fécondité s’établit à 1,68 enfant par femme, en baisse, après 1,79 en 2022 et 1,83 en 2021 ;
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depuis 2005, les générations du babyboom (nombreuses naissances après la fin de la Seconde Guerre mondiale) accentuent ce vieillissement.
Age et perte d'autonomie
En 2023, l’espérance de vie à la naissance est de 85,7 ans pour les femmes et de 80,0 ans pour les hommes. La probabilité de voir apparaitre une perte d’autonomie augmente avec l’âge.
Le maintien à domicile des personnes âgées étant privilégié par les politiques publiques de l’autonomie, parmi les personnes vivant à leur domicile :
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3 % sont en perte d’autonomie entre 60 et 74 ans,
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9 % entre 75 et 84 ans
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30 % parmi celles de 85 ans ou plus.
Le nombre de seniors en institution est stable ces dernières années : 700 000 personnes y résident en 2019 (la plupart en Ehpad).
L'idée qu'on se fait de vieillir
Un sondage Ipsos de mars 2019 révèle que pour les français, le basculement dans la vieillesse se fait à 69 ans. Mais "devenir vieux" reste une notion des plus subjectives, ainsi dans le monde du travail, la personne de 50 ans est déjà un travailleur âgé alors que dans un EHPAD, avoir 75 ans c'est être jeune...
Toujours selon cette même étude, 78 % des Français disent avoir peur de vieillir. C'est la maladie, associée à la perte d'autonomie, la perte de mobilité et la perte de mémoire, qui est à l'origine de cette crainte.
La peur de devenir fragile et vulnérable, d'être exclu de la société ou encore la peur de la solitude sont exprimées par les Français.
Qui n’a pas peur devant les années qui passent ?
L’avancée en âge peut terrifier, le vieillissement s’accompagnant d’une succession de pertes, il n’est pas toujours accepté facilement.
Autre perte avec la cessation de son activité professionnelle, la perte
du rôle social. Cela peut entrainer un sentiment d'inutilité.
Entrainant parfois une véritable blessure narcissique, ces pertes peuvent aboutir à un repli sur soi.
Une autre perte, et non des moindres, celle des premiers amis, ceux avec qui on a partagé une tranche de vie, celle des membres de son entourage. Vieillir rapproche de son destin mortel avec la certitude d’un avenir désormais limité : c’est l’heure des bilans, des regrets.
Différent d’une personne à l’autre, le vécu de la vieillesse dépend de plusieurs facteurs :
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le bien-être physique (présence ou absence de douleurs, de déficiences, d’incapacités) ;
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les ressources psychiques pour faire face à différentes pertes et continuer à investir la vie malgré les
épreuves (par exemple, fréquenter un club du 3e âge après le décès du conjoint) ;
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la capacité à entretenir des relations et à participer à la vie sociale ;
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les ressources financières (pension de retraite, aide sociale…) ;
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les conditions de vie matérielles (confort du logement, accessibilité des services d’aide, des commerces…).
La première perte : accepter les modifications de son corps, faire le deuil de son corps « jeune ». La perte de cette image conduit parfois à une perte de l’estime de soi.
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Source : Enjeux éthique du vieillissement,
Comité consultatif national d'éthique (CCNE), 2018
comportement de la société à l'égard des plus âgés
Le Comité consultatif national d'éthique* alerte sur la situation des personnes âgées (CCNE) en renvoyant une image peu reluisante du comportement de la société à l'égard des plus âgés.
Il dénonce :
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Des changements sociétaux qui ont modifié la possibilité pour les aidants d'accompagner leurs parents à leur domicile (travail des femmes, divorce...).
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Une grande souffrance sociale et morale des personnes âgées. Selon un rapport de la Fondation de France (2014) : une personne âgée de plus de 75 ans sur quatre vit seule. En France, chaque année, 3 000 personnes de plus de 65 ans mettent fin à leurs jours, ce qui représente près d'un tiers de l'ensemble des suicides en France.
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Une négation collective du vieillissement, de la fin de vie et de la mort. Il y a une forme de ségrégation, de discrimination vis-à-vis de l’âge ; on parle d'âgisme, à l'oppose du jeunisme qui est la valeur fondamentale des sociétés occidentales.
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Une surmédicalisation et une sur-hospitalisation des personnes à la fin de la vie. Le lieu principal de la mort est désormais l'hôpital.
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Un manque de respect des personnes âgées et des atteintes à leur dignité par l'absence de considération et de prise en compte des choix les concernant.
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L'institutionnalisation des plus fragiles. La majeure partie des personnes résidant en EHPAD ne souhaite pas être en EHPAD. Mais il y a très peu d'alternatives.
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La différence de perception de la personne âgée entre les continents industrialisés et ceux qui sont en voie de développement tend à s'effacer.
CCNE *: le Comité consultatif national d'éthique pour les sciences de la vie et de la santé, souvent abrégé en Comité consultatif national d'éthique , est un organisme consultatif français, dont la mission est de « donner des avis sur les problèmes éthiques et les questions de société soulevés par les progrès de la connaissance dans les domaines de la biologie, de la médecine et de la santé »
© canva
Pour favoriser le "bien vieillir" et limiter la perte d'autonomie, des sites internet sont mis en place pour les personnes âgées et leurs familles :
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Site géré par La CNSA (Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie), Etablissement public administratif :
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Site géré par les organismes de retraite (l’Assurance retraite, la CNRACL et la MSA en partenariat avec Santé publique France) :
La place de la personne âgée dans d’autres cultures
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Au Japon, les seniors sont de plus en plus nombreux et les politiques en faveur des plus âgés se multiplient. On célèbre même un jour férié pour les personnes âgées.
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En Chine, cependant, les liens intergénérationnels sont souvent tendus tandis que la population vieillit et que les personnes âgées sont de plus en plus perçues comme une charge.
Notre société nous renvoie une image désastreuse de l’âge. Difficile d’accepter son âge, la jeunesse est tellement idéalisée. De plus, notre société occulte tout ce qui est lié au vieillissement et à la mort. Toute la place est donnée à la jeunesse et à la force, il faut rester jeune et beau le plus longtemps possible. D’ailleurs, les demandes de chirurgie et de médecine esthétiques ne cessent d’augmenter. On parle de "jeunisme"
Dans d’autres cultures que la nôtre, la personne âgée semble avoir une autre place, une position plus respectée et davantage de valeur.
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En Afrique, comme en Asie, les personnes âgées ont un rôle traditionnel bien plus important qu’en Occident. Elles détiennent un certain pouvoir, fondé sur le savoir et l’expérience. De plus, elles sont généralement prises en charge par leurs enfants. L’image de la personne âgée reste celle d’un passeur de tradition, qui incarne la sagesse. La tradition impose le respect, et un certain honneur à vieillir.
Pour en savoir plus sur le site senior actu.com :
Lien entre perte d'autonomie et vie sociale
Partie 2 : Le vieillissement biologique
Le vieillissement est un phénomène inéluctable et universel, mais personne ne vieillit de la même façon ni au même rythme.
C’est ce qu’on appelle le « vieillissement différentiel ».
Les modifications physiologiques se font de manière progressive et irréversible. Elles se déroulent à un rythme différent pour chaque individu mais également à un rythme différent pour chaque organe.
Elles sont influencées par différents facteurs, d'origine externe à l'organisme (on les appellera "facteurs externes") ou d'origine interne à l'organisme (on les appellera alors "facteurs internes") : génétique, curiosité intellectuelle, résilience, préoccupations, alimentation, activité physique, consommation de produits toxiques (tabac, alcool…), maladies, fonctions peu ou mal utilisées (sédentarité, absence d'exercices entretenant la mémoire…), profession, climat (rayons UV...), rythme de vie, vie affective, stress, traumatisme (décès, handicap…).
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Classer les exemples selon qu'il s'agit de facteurs externes ou internes
Le vieillissement se manifeste à tous les niveaux de l'organisme : de la cellule à l'organisme entier.
Rappel de biologie : L'organisme est constitué de différents appareils ou systèmes (appareil respiratoire, appareil cardio-vasculaire...). Ces derniers sont formés par l'association de plusieurs organes.
Les organes sont formés de plusieurs tissus, et les tissus sont formés par des cellules.
cela explique que le vieillissement cellulaire aura un impact sur l'organisme tout entier.
Le vieillissement se manifeste à tous les niveaux de l'organisme : de la cellule à l'organisme entier.
L'organisme a la capacité de maintenir son intégrité grâce au processus de la division cellulaire qui permet de renouveler celles qui meurent et de réparer les destructions accidentelles du tissu. Cette capacité de renouvellement cellulaire diminue avec l'âge.
le vieillissement cellulaire se caractérise aussi par des modifications de la structure de la cellule, de sa composition et de son fonctionnement :
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l'ADN peut se dégrader, ce qui provoque une diminution de la capacité de multiplication des cellules;
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certains organites de la cellule peuvent régresser et se transformer en lipofuscine qui empêche le bon fonctionnement de nombreuses cellules dont les cellules hépatiques, cardiaques, nerveuses ou musculaires;
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le nombre de globules rouges et leur contenu en hémoglobine diminue graduellement. le nombre de globules blancs diminue progressivement, d'où une moins bonne immunité;
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les télomères* raccourcissent et la cellule est moins bien protégée.
télomères* : extrémités des chromosomes qui permettent de protéger les chromosomes linéaires contre des fusions par leurs extrémités et d'empêcher la dégradation des séquences internes
Conséquence directe du vieillissement cellulaire
Le vieillissement cellulaire se répercute sur les tissus qui subissent également certaines altérations.
Le tissu épithélial se fragilise et s'amincit avec l'âge. La perte de tissu sous-cutané de soutien accentue la fragilité capillaire et réduit l'irrigation sanguine dans la peau.
Le tissu conjonctif : la synthèse d'élastine (fibre qui donne l'élasticité aux tissus) diminue, le collagène (fibre qui donne la résistance et la fermeté des tissus) devient de moins bonne qualité.
Ces modifications du tissu conjonctif se traduisent par une perte d'élasticité de la peau et une augmentation de la rigidité articulaire, les ligaments se calcifient, les surfaces cartilagineuses s'érodent.
Le tissu conjonctif qui forme la matrice de l'os subit aussi des modifications, le processus de réabsorption du calcium se déséquilibre et le tissu osseux devient plus poreux et moins dense à cause d'une déminéralisation constante, ce qui prédispose à l'ostéoporose et aux fractures.
Les différents tissus musculaires perdent leur élasticité et leur flexibilité à la suite de l'accumulation de lipofuscine dans les cellules musculaires et de l'augmentation des lipides. Il en résulte une atrophie du muscle qui provoque à son tour une perte de force musculaire.
Au niveau du tissu nerveux, une démyélinisation des fibres nerveuses et la modification de la concentration des neurotransmetteurs entraine un ralentissement de la conduction nerveuse.
Rappel de biologie : L'organisme est constitué de différents appareils ou systèmes (appareil respiratoire, appareil cardio-vasculaire...). Ces derniers sont formés par l'association de plusieurs organes.
Les organes sont formés de plusieurs tissus, et les tissus sont formés par des cellules.
cela explique que le vieillissement cellulaire aura un impact sur l'organisme tout entier.
vieillissement des cellules,
L'organisme a la capacité de maintenir son intégrité grâce au processus de la division cellulaire qui permet de renouveler celles qui meurent et de réparer les destructions accidentelles du tissu, sauf pour le tissu nerveux.
cette capacité de renouvellement cellulaire diminue avec l'âge.
le vieillissement cellulaire se caractérise aussi par des modifications de la structure de la cellule, de sa composition et de son fonctionnement :
- l'ADN peut se dégrader, ce qui provoque une diminution de la capacité de multiplication des cellules;
- certains organites de la cellule peuvent régresser et se transformer en lipofuscine qui empêche le bon fonctionnement de nombreuses cellules dont les cellules hépatiques, cardiaques, nerveuses ou musculaires;
- le nombre de globules rouges et leur contenu en hémoglobine diminue graduellement. le nombre de globules blancs diminue progressivement, d'où une moins bonne immunité;
- les télomères raccourcissent et la cellule est moins bien protégée. (télomères : extrémités des chromosomes qui permettent de protéger les chromosomes linéaires contre des fusions par leurs extrémités et d'empêcher la dégradation des séquences internes)
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Classer les conséquences du vieillissement : cellulaire ou tissulaire ?
Conséquence directe du vieillissement tissulaire
Les modifications morphologiques :
Vu de l’extérieur, voici les principaux changements qui s’installent en vieillissant. Ils nous permettent généralement de donner un âge à une personne, de près ou même de loin.
La silhouette se tasse et se voûte
crédit photo you tube "au plaisir d'apprendre"
Les disques inter-vertébraux se déshydratent et perdent de l’épaisseur : nous devenons plus petits.
Dans certains cas, les articulations peuvent se déformer par usure des cartilages et remaniement des extrémités osseuses.
La silhouette se voûte, épaules en avant, dos voûté, genoux légèrement fléchis. La structure musculaire a tendance à se rétracter vers l’avant alors qu’une silhouette jeune montre un redressement du dos et une ouverture de la poitrine et des épaules. La masse musculaire diminue pour être remplacée progressivement par de la graisse. Les muscles ronds sont les plus touchés : épaules, fesses…
La peau ne fabrique quasiment plus de fibres élastiques après 40 ans et perd ainsi progressivement son élasticité et sa souplesse. Des dépôts de pigments apparaissent donnant les taches brunes dites « de vieillesse ».
De plus, la production de sébum diminue et la peau se déshydrate. La production de collagène diminue d’environ 1% par an à partir de l’âge de 25 ans. Ainsi à 50 ans, on peut avoir deux fois moins de collagène qu’à 20 ans.
Au final, la peau devient plus fine, sèche, moins souple et moins élastique. Les rides apparaissent et le visage s’affaisse.
Les volumes du visage se modifient et sont attirés vers le bas (ptôse) avec une perte de l’ovale du bas du visage. Les rides se creusent plus ou moins à différents endroits selon les mimiques du visage.
Les lèvres s’affinent, le nez s’allonge et s’épaissit.
Les dents s’usent, le massif dentaire recule et perd son volume, le sourire est attiré vers le bas et montre plus les dents du bas que celles du haut.