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La membrane de filtration

Le sang arrive au niveau du glomérule par une artériole afférente et ressort du glomérule par une artériole efférente.

Les artérioles sont des vaisseaux à forte résistance et l'artériole glomérulaire afférente ayant un plus gros diamètre que l'artériole glomérulaire efférente, la pression sanguine est élevée dans les capillaires glomérulaires. Par conséquent la pression hydrostatique pousse facilement le liquide et les solutés du sang dans la chambre glomérulaire.

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Les glomérules agissent comme des filtres : La filtration glomérulaire est un processus passif. Les molécules au diamètre inférieur à 3nm présentes dans le sang (eau, glucose, acide aminés, déchets azotés) traversent librement la membrane de filtration vers le tubule rénal.

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La membrane de filtration est composée :

​​- de l'endothélium fenestré des capillaires glomérulaires,

- du feuillet viscéral de la capsule glomérulaire rénale formé de podocytes

​​- de la membrane basale du glomérule. 

Issus de Marieb

LE SYSTÈME RÉNINE-ANGIOTENSINE-ALDOSTÉRONE (SRAA)

Les cellules de l'appareil juxtaglomérulaire sont sensibles à 3 facteurs :

- Baisse de la pression sanguine dans l'artériole afférente.

- Baisse du taux de Na+ dans le TCD (signe d'une diminution du débit de filtration).

- Influx du système nerveux végétatif.

Les cellule juxtaglomérulaires réagissent à ces facteurs en sécrétant une hormone : la rénine.
 

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Le système rénine-angiotensine-aldostérone désigne donc un système hormonal localisé dans le rein et dont le rôle est de maintenir l’homéostasie hydrosodée.
Son rôle est prépondérant dans la régulation de la pression artérielle, en particulier par l’action de l’angiotensine II, un peptide formé suite à une cascade de réactions enzymatiques.

L’angiotensine II

  • provoque la constraction des parois musculaires des petites artères (artérioles), augmentant ainsi la pression artérielle.

 

  • déclenche la sécrétion d’une hormone, l’aldostérone, par les glandes surrénales, et de la vasopressine (hormone anti-diurétique) par l’hypophyse.


L’aldostérone et la vasopressine provoquent une rétention de sodium (sel) par les reins. L’aldostérone provoque également l’excrétion de potassium par les reins. Le sodium provoque une rétention aqueuse, augmentant ainsi le volume sanguin et la pression artérielle.
 

La sécrétion de l’aldostérone est principalement stimulée par l’action de l’angiotensine II, mais peut être déclenchée par une élévation de la kaliémie. 

HORMONE ANTIDIURETIQUE


La pression osmotique du sang circulant est captée au niveau des osmorécepteurs de l'hypothalamus.

Quand la pression osmotique s'élève (comme c'est le cas par exemple en cas de déshydratation),

l’hypophyse (glande de la taille d’un petit pois située à la base du cerveau) sécrète la vasopressine (également appelée hormone antidiurétique = ADH) et la libère dans la circulation sanguine. 

l'ADH agit sur les tubes contournés distaux et les tubes collecteurs des néphrons des reins en augmentant leur perméabilité à l'eau : davantage de filtrat glomérulaire est réabsorbé, et ainsi la quantité d'urine émise diminue. cela signifie que l'organisme retient davantage d'eau, et l'élévation de la pression osmotique est annulée.

l'hormone antidiurétique a pour principal effet de réduire la diurèse.

Inversement quand la pression osmotique du sang est basse, par exemple après ingestion d'une grande quantité de liquide, la sécrétion d'ADH diminue, ce qui permet aux reins d’éliminer l’eau en excès dans l’urine. 

à haute concentration, par exemple après une perte de sang élevée, l'ADH détermine la contraction du muscle lisse, en particulier la vasoconstriction des petites artères. il en résulte une élévation de la pression artérielle systémique (effet presseur de l'ADH). L'autre nom de l'ADH, vasopressine, traduit bien cet effet.

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